Pendant que certains travaillent...

Pendant que certains travaillent…

Cela fait maintenant 3 semaines que nous avons commencé à travailler. Nous prenons chacun, petit à petit notre rythme. Pour moi c’est toujours tranquille (voir trop a mon gout…). J’ai rencontré mon futur cadre de dermato et n’ai qu’une envie, commencé très rapidement. Visiblement, mais cela reste toujours les belles paroles des cadres, le service aiderait ses infirmiers à suivre des formations et bien sur  un petit DU me tenterait bien surtout qu’il y en a un pile dans mes centres d’intérêts … à suivre. Une autre rencontre, pourrait peut être m’apporté très prochainement une nouvelle expérience mais la encore rien de sur donc je n’en dit pas plus…  Pour Julien, même s’il râle tous les jours contre l’organisation de son Ssiad (la même depuis 20 ans), Cayenne n’a quasiment plus de secret pour lui.

A l’attention des Manus, pour l’instant nous n’avons pas eu de grosses galères, seulement des petites. Julien à crevé 2 fois à vélo (et oui, il ne peut pas s’en passer même ici et va tous les jours au boulot avec) et pour ma part, j’ai eu un pneu de crevé à l’hôpital donc un peu galéré pendant 2 jours car bien sur nous n’avions pas de roue de secours et aucun de nous ne sait changer une roue.

La petite mésaventure de pneu crevé nous a tout de même permit de faire connaissance avec nos voisins. (Ayant pitié, l’un d’eux est venu me chercher et m’emmener au boulot le lendemain !). Sur les 6 appartements de notre résidence, nous sommes 3 couples sans enfants, nos voisins du rez de chaussé ont une petite fille de 1 an 1/2, un homme célibataire et un dernier appartement qui n’a pas encore de locataire. La tranche d’âge est 26-35/40 et nous sommes tous des nouveaux arrivant. Des apéros sont organisés chez les uns et les autres ce qui est très appréciable.  Ca fait un peu coloc mais chacun chez soi…

Alors que Julien travaillait le w.e dernier, je suis partie avec les voisins, Prisca et Olivier (des bretons de Brest !), Cécile et Xavier et leur petite Clara à Cacao.

Il s’agit d’un village qui a revécut grâce à l’arrivée des Hmong, des réfugiés politique originaires du Haut-Laos. C’est réfugiées se sont vus attribués cette terre qui n’était alors qu’une vaste étendue de forêt dense. Ceux-ci ont alors commencé à construire le village et ont mis en place de petites exploitations. Ils sont aujourd’hui les plus importants producteurs de fruits et légumes.

Partis vers 10h30 de Cayenne, nous avons fait une heure de route avant d’arriver au village. Une belles route bien goudronnée et sans nid de poule (pour ceux qui doutes encore qu’ici c’est la France et qu’il y a de vrais routes!).  Dès notre arrivée, nous avons fait un petit tour rapide du marché. Comme à Cayenne, on y retrouve les papayes, citrons, bacoves, mandarines mais aussi de magnifiques bouquet de fleurs exotiques, de l’artisanat Hmong et quelques stands de spécialités culinaires asiatique. Cacao est surtout réputé pour ses soupes chinoises et il est vrai que tous les petits resto du marché son plein. C’est un peu la sortie du dimanche pour les habitants de Cayenne. Nous nous sommes régalés avec des nems, des beignets de crevettes et de très bonnes soupes chinoises. Ici, c’est normal de manger une soupe sous 35) à l’ombre et bien sur à la fin on écope d’un bon coup de chaud ! Aimant gouter les spécialités, je n’ai pas pu résister devant le Nam-jam (je ne me souviens plus de l’orthographe) une boisson avec des trucs bizarre à l’intérieur et du jus de coco. Il n’a pas eu un franc succès vu qu’il est resté à moitié plein…

Après cette dégustation, nous sommes partis au musée des insectes. Une visite guidée très sympa avec des spécimens en tout genre. Des araignées, des scorpions, des blattes, des phasmes, des scarabés, des papillons… Bref une vision de ce que l’on peut trouver sur le sol guyanais. Mais ce qu’il faut retenir c’est que très peu d’insectes sont mortels. Seule une sorte de scorpions et une araignée le sont. Et encore, il faut vraiment les exciter pour qu’ils attaquent. Si ont les laisse en paix ils passent juste devant nous sans faire de bruit…

Le retour s’est fait sans souci et vu qu’il faisait encore jour, j’en ai profité pour faire trempette dans une eau a 29° ce jour là… Terrible la vie !

Biz à vous tous

Fleur et julien